Libre comme un paysan
Tout ce luxe elle n'en voulait pas. Ses robes parsemés de pierres précieuses, ses bijoux dispendieux et cette immense maison qui se nommait aussi château la répugnait. Elle voulait faire comme les autres et s'amuser dehors, dans le jardin, chanter en ville parmi les paysans. Cette princesse n'aimait pas être isolé dans la cours, elle voulait explorer.

Ce fût un soir d'été qu'elle prit la décision de s'enfuir. En ouvrant la fenêtre de sa chambre, l'air, chaud lui ébouriffa les cheveux et elle prit une grande inspiration savourant ce moment de quasi-liberté. Comme sa chambre était situé au dernier étage elle dût descendre de balcon en balcon en faisant attention de ne pas tomber.

Fort heureusement, elle arriva sur la terre ferme sans égratignure. La princesse courra vers sa meilleure amie en ville, loin du château. Cette dernière n'arriva que dans l'après-midi, le lendemain, l'estomac dans les talons. Son amie l’accueilli chaleureusement en regardant la tunique que la princesse avait vêtu au lieu de sa robe habituelle.

- Pourquoi n'es-tu pas en robe, Rosalie? demande son amie Camille.

- Je te dirais tout par après. Avant, tu peux me prêter quelques tuniques et une des plus belles perruques de ta mère?

Camille hésita un peu mais fini par chercher le tout. Elle revint quelques instants plus tard et tendit les vêtements, la perruque rousse et des victuailles. Rosalie enleva ses boucles d'oreilles et les donnas à son amie. Elle s'enfuit immédiatement sachant que Camille n'accepterait jamais son cadeau.

- Merci Camille! Je t'aime!

Plus loin dans la forêt, Rosalie revêtit une tunique rose pâle et mit les cheveux artificiels sur la tête. Maintenant, elle était libre. En souriant cette dernière se fraya un chemin pour rejoindre la ville. Elle s’arrêta net, elle crut entendre un grognement.

- Un ours! cria t'elle en se retournant.

Sachant qu'elle ne devait pas bouger, elle resta immobile et ce fut lorsque l'ours la renifla qu'elle revint à la réalité. Rosalie, la princesse, était encore assise sur son lit. Rêvassant en regardant dehors par la fenêtre.

- J'aurais tellement aimé être libre, dit-elle tout bas.

http://biscuitimaginaire.over-blog.com/